jeudi 11 octobre 2012

Une escale en Auvergne



Bienvenue Chez l'Autre, une ancienne "maison de maître" plusieurs fois remaniée mais dont l'emprise initiale remonte sans aucun doute à l'époque médiévale. Grâce aux (trop rares) informations que nous avons pu réunir, cette maison fut un temps relais de diligence. Certains habitants l'appellent encore "Maison Comtesse", évoquant ainsi sa dernière occupante qui quitta Chilhac pour Paris dans les années cinquante...
En façade, un linteau sculpté portant la date de 1773 (ou 1775) atteste la présence dans ces murs d'une autre femme. Selon certains témoignages, la croix symboliserait la mort de son mari et le coeur renversé signifierait que son coeur n'est plus à prendre...

mercredi 10 octobre 2012

L'"Homme Premier" à Chilhac ? Le point sur l'enquête

Ces cailloux ont-ils été taillés de main d'homme ? Ou pas ? Si oui, leur découverte, en 1974, sur le site paléontologique de Chilhac témoigne de la présence (ou tout du moins du passage) d'Homo Habilis il y a quelque 1,9 millions d'années sur cette étonnante coulée de basalte surplombant la rivière. Rien moins que la plus ancienne présence de l'homme connue à ce jour en Europe !
Les galets aménagés de Chilhac (DR)
Mais la trouvaille de Christian Guth et d'Odile Boeuf (de l'Université de Poitiers), bien qu'un temps authentifiée par un collège de scientifiques, a vite été remise en cause. Pour certains experts, ces outils primitifs seraient impossibles à dater précisément ; pour d'autres, leur nature même d'artefacts n'est pas avérée et leur forme, leurs éclats, leur tranchant seraient le résultat de phénomènes naturels. Pour Odile Boeuf en revanche, "ces galets aménagés proviennent des sédiments fossilifères non remaniés, trouvés avec la faune, ils sont donc contemporains de celles-ci". De plus, ajoute t-elle, "leur constitution pétrographique diffère de celle des roches environnantes. Ils ont donc été apportés !"
Exposés au musée Christian Guth (situé sur la place du village), ces objets énigmatiques côtoient les squelettes indubitables d'une faune tropicale qui vivait ici, dans la savane et parmi les volcans en activité, voici près de 2 millions d'années : éléphants, mastodontes, rhinocéros, antilopes, tigre, hyène... (Ce qui, par parenthèse, tend à prouver que si le galet fait question, "l'éléphant est irréfutable" comme l'affirmait non sans raison Alexandre Vialatte)...
Ceci étant, l'enquête suit son cours. Après de longues années d'interruption, les fouilles ont en effet repris cet été dans le paisible vallon du Rabioulet. Le pape des paléontologues, Yves Coppens soi-même, a honoré Chilhac de sa visite, confirmant par là (présence d'hominidé ou pas) l'importance scientifique majeure du site.
Dans Le Colosse de Maroussi (1941), Henri Miller évoque sa découverte de la vallée de la Dordogne et écrit : "Rien ne m'empêchera de croire que si l'homme de Cro-Magnon s'installa ici, c'est qu'il était extrêmement intelligent, avec un sens de la beauté très développé".  Je cois quant à moi la même chose s'agissant de l'Homme Premier et de la haute vallée de l'Allier ! visiter le musée





jeudi 4 octobre 2012

Revue de presse

Pour la deuxième année consécutive, Chez L'Autre figure dans Le Guide des Chambres d'Hôtes publié par le Figaro Magazine, cette fois sous la plume de Francesca Torre.
Olivia Cremascoli pour le magazine italien Interni ("Intérieurs et architecture") et Alessandra Vittoria Fanelli pour Insider (dédié aux voyages) ont, quant à elles, signé deux reportages en Auvergne non sans signaler notre maison.
De leur côté, nos hôtes continuent à apporter leur commentaires sur leur séjour sur Tripadvisor. Pour les lire

mercredi 3 octobre 2012

Petite Ecole, mais grande classe !

Parmi les restaurants vers lesquels nous aimons guider nos hôtes, La Petite Ecole (à Rilhac) tient une place particulière : la première ! C'est qu'on aime les voir revenir, sourire aux lèvres, avec le sentiment d'avoir passé à table un moment bien plus qu'agréable, malgré les 30 kilomètres qui nous séparent. Cela tient à la gentillesse de l'accueil prodigué par Sylvie, au confort du cadre soigné et à la grande qualité de la cuisine de saison concoctée par Lionel, depuis le choix des produits savoureux élevés ou cultivés alentours (éloge des "circuits courts"...), jusqu'à l'art consommé de dresser l'assiette, sans omettre l'exactitude des cuissons et la pointe d'inventivité qui ajoute chaque fois la surprise au plaisir. Si l'on ajoute à cela la belle carte des vins qu'ils élaborent pendant leurs vacances, on se dit que ces deux-là (car ils ne sont que deux ) font un parcours sans faute. Avec la simplicité et la discrétion qui sont -comme chacun le sait- l'apanage des "vrais bons".
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